Maire : Séverine GUESNET
763 habitants
Commune nouvelle née de la fusion de Quessigny et Garencières en 2016.
Garencières devait son nom à une plante : la garance
Plante cultivée au 18ème et 19ème siècle en Normandie. Il s'agit d'une plante herbeuse, vivace, dont la souche traçante est formée de rhizomes épais, les fleurs sont d'un blanc jaunâtre, les fruits des baies noires. C'est dans la racine qu'est localisée la matière colorante rouge, l'alizarine, qui servait à teinter les étoffes, en particulier les pantalons de l'armée française de la période de Louis Philippe jusqu'en 1914. En 1869 les progrès de la chimie permettent de fabriquer de l'alizarine synthétique, dès lors les producteurs de garance durent se reconvertir à d'autres cultures. La fresque de l'école maternelle, conçue et réalisée par Christian GUITEL, représente des soldats avec leur pantalon couleur garance. Le nom de Garencières apparaît au fil du temps avec des orthographes variées : Garenceres, Guarenceres, Garenceria, Garencheriae, Garentieres, Garanchieres, Garencerez, Guerencieres, Guarencieres, Garencyeres, Garensieres, Garenkeres. Au 14ème siècle, la famille de Garencières délaisse le manoir de Garencières pour le château du Bois de la Cœur, dont il ne reste aucune trace de nos jours. L'église dédiée à Saint Arnoult, patron des meuniers, a été entièrement reconstruite au 16ème siècle. Elle fut désaffectée après la révolution et la paroisse fut rattachée pour le culte à Saint-Germain de Fresney, une des cloches de Garencières fut transportée dans le clocher de Saint-germain. L'église possède une statuaire intéressante : Saint Arnoult et Saint-Roch en bois polychrome, ainsi qu'une vierge à l'Enfant. Une toile du 18ème siècle représentant Saint-Roch et son chien, a été récemment restaurée. L'église était autrefois entourée du cimetière qui fut déplacé en 1865 suite à un don fait par la famille COLBERT pour la création d'un nouveau cimetière en contrepartie de l'entretien de leur sépulture par la commune.